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mercredi 10 mai 2017

Inde : Pushkar

7 mai : nous prenons le train pour Pushkar, à une centaine de kilomètres.


La gare est bien organisée, il y a des indications et on voit même qu'il y a du wifi. On a pris des tickets en 3ème classe : places numérotées et climatisation.




On arrive dans un petit hôtel qui nous a été recommandé par d'autres voyageurs

Avec vue directe sur le lac
 


On a parfois quelques visiteurs

PUSHKAR

Pushkar est un haut lieu de pélerinage pour les Hindous, qui doivent s'y rendre au moins une fois dans leur vie. La ville entoure le lac sacré où tous les jours, à toute heure, des cérémonies hindous ont lieu. Nous voyons les gens se laver dans le lac et y déposer des offrandes.

Devant l'hôtel

1er repas à Pushkar pas vraiment indien mais de délicieux falafels fait sur une grande plaque devant nous par des Messieurs charmants qui nous offrent un petit chai après le repas.


La ville est aussi touristique donc il y a plein de magasins dans les petites rues, tout ça dans une bonne ambiance.













Il y aurait 400 temples dans la ville. Comme les rues sont étroites et qu'il y a toujours du monde, des scooters, des vaches, on ne repère pas toujours les petits temples.








Pendant cette petite balade solo dans la ville, j'ai plusieurs demandes de photos, j'accepte bien sur et 'en profite pour en demander aussi avec mon appareil




Cérémonie privée


Dans la rue, un jeune homme me met des pétales de fleurs dans la main droite et me dit d'aller au lac pour le festival qui se termine bientôt. Il m'indique la route. Quelques mètres après, un indou me parle, voit les pétales, et propose de m'accompagner en tant qu'invitée. Je me laisse faire, tout en sachant qu'une contribution me sera demandée (j'ai lu de ne pas accepter de fleurs dans la rue car c'est une gentille "arnaque" connue). 
Le Monsieur Hindou est un prêtre. Il m’emmène au bord du lac, il faut enlever ses chaussures pour s'en approcher. Nous nous asseyons tous les deux et il me fait une cérémonie. 
D'abord se laver les mains, mouiller ses paupières, sa tête, lancer les pétales dans l'eau, et tout un rituel avec le nom de mes proches, le nom des différents Dieux à répéter...



A la fin de la cérémonie, il me colle de la couleur et du riz sur le visage, puis me met un bracelet. Et me demande une offrande en me donnant à titre indicatif le montant que les indiens donnent, et celui des européens. Je fais donc ce qu'il me semble juste, sans me laisser influencer. J'ai lu que les prêtres vivaient de ces dons.


Une petite rue avec des artisans



 Un stand de lassi


 

Portrait dans la rue avec ce joli couple à leur demande


Quand on fait des achats, les articles sont donnés dans de jolis sacs faits avec de vieux saris


L'ambiance de cette ville est particulière car il y a vraiment beaucoup de personnes qui viennent en pèlerinage. Il y a beaucoup de musique, roulements de tambours, chants... 

Les photos des personnes qui se baignent ne sont pas autorisées, j'ai donc juste pris quelques clichés de loin pour vous donner un aperçu.


 


On prend un peu de hauteur pour un repas avec vue sur les toits




Notre hôtel en blanc et bleu


Tous les restaurants de la ville sont végétariens. Pas toujours facile de s'y retrouver dans les menus car on ne connait pas vraiment les termes de la cuisine indienne (plus variée que les cartes des restaurants indiens en France)


Mais on goûte plein de choses et c'est trop bon !

Dernière soirée à Pushkar, on descend quelques marches et on longe le lac








Avec le son :




Quand toutes les boutiques ferment



Les côtés moins sympas : on ne sait plus quel est le robinet d'eau chaude ou froide car l'eau qui sort des deux est brûlante ! Les vaches sont très présentes et le crottin aussi donc il faut regarder où on est met les pieds. Avec la chaleur, les odeurs ne sont pas toujours très agréables.

Mais bien sûr, ce ne sont que des petits désagréments et la découverte se poursuit très agréablement. Nous avons passé 3 jours à Pushkar où nous n'avons pas été hyper actifs mais nous nous sommes baladés dans les rues et pris le temps de discuter avec les locaux.

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