Une journée comme je les aime : levés tôt, coincés dans un minibus avec d'autres touristes, timing serré pour chaque visite, et impression de faire du voyeurisme avec les locaux... C'est le jeu, ma pauvre Lucette !
Le conducteur se prend pour un pilote mais la route, montagneuse et verdoyante, est magnifique.
Wat Rong Khun, le temple blanc de Chiang Rai
Ce temple est très original par sa couleur et son architecture. Il est blanc pour symboliser la pureté du bouddhisme
Avant de pénétrer à l'intérieur, il faut affronter de drôles de créatures...
Les nombreuses petites pièces de miroir incrustées aux décorations rendent le temple éblouissant
Comme dans tous les temples, il est obligatoire de se couvrir les épaules et les genoux
2ème étape: le triangle d'or. C'est le point de rencontre du Mekong entre la Thailande, le Laos et la Birmanie
D'où nous sommes (en jaune), face au fleuve, nous avons donc le Laos juste en face (en rose), et la Birmanie à gauche (bleu foncé)
Maman et Fred partent faire un petit tour de bateau. Ils accosteront au Laos pour faire le tour d'un petit marché.
De mon côté, je ne sais plus où donner de la tête ...
La 3ème et dernière étape de la journée : la visite d'un village des plusieurs ethnies d'origine birmane.
Cette visite pose un cas de conscience car y aller, c'est d'un côté participer au tourisme de masse et à l'exploitation de ces ethnies, et de l'autre, c'est aussi par curiosité pour ces cultures si différentes et qui perdurent malgré tout, le fait de payer l'entrée du village peut peut-être les aider à conserver leurs cultures...
Nous allons donc voir ce village aux maisons de bambou
Plantations d'ananas, nous en avons vu beaucoup tout le long de la route
Cette femme de l'ethnie porte un costume traditionnel de mariage
Les chapeaux
Je n'ai pas compris toutes les explications données en anglais et par manque de temps pour les recherches, je fais ici un copier/coller de plusieurs sources pour vous parler des femmes girafes.
"Toute personne qui s’est rendue au nord de la Thaïlande s’est sûrement fait offrir l’opportunité d’aller visiter un village Karen où il est possible re rencontrer les célèbres « femmes girafes » de la tribu Padaung apparentées à l’ethnie Karen, reconnaissables par les anneaux en métal qu’elles portent autour du cou et des mollets. Elles sont originaires du sud du Myanmar (ex-Birmanie), mais à cause du régime militaire répressif de leur pays, plusieurs se sont installées dans des villages frontaliers au nord de la Thaïlande, en quête d’un avenir meilleur.
Les anneaux en cuivre ou en bronze, sont posées à partir de 5 ans aux petites filles. Un anneau pèse environ 500gr, les femmes adultes peuvent porter jusqu'à 8kg.
Le poids des anneaux est supporté par la cage thoracique et compresse ainsi leurs épaules et leurs clavicules, plutôt que d’étirer leur cou, comme on pourrait le penser. Leurs vertèbres se développent ainsi vers le bas leur donnant de très petites épaules arrondies, une poitrine presque inexistante, une posture droite et l’illusion d’un cou anormalement long.
On raconte que le port des anneaux autour du cou était à la base pour protéger les femmes contre les attaques de tigres. La pratique a évoluée pour signifier l’appartenance de la femme à une certaine tribu, son niveau social, pour symboliser sa richesse ou encore pour accentuer sa beauté. Mais la « beauté » a un prix. À cause des anneaux, certains gestes sont restreints: Elles doivent toujours regarder droit devant, elles sont incapables de lever les bras au dessus de la tête ou de se pencher trop bas etc. Les anneaux peuvent également causer des brûlures lors de grandes chaleurs. Il est vrai que les muscles du cou s’affaiblissent avec le temps mais la croyance populaire que le retrait des anneaux provoquerait l’effondrement du cou et le décès s’avère être un mythe. Il est possible de les retirer à la vingtaine avant que le cou soit trop atrophié, et avoir une vie « normale » lorsque le cou se renforce et les vertèbres reprennent leur place. Si la spirale est retirée, il est difficile et dispendieux de la remettre parce qu’elle est façonnée de manière très précise pour se mouler spécifiquement au cou de chaque femme."
Les femmes ont aussi des anneaux aux jambes, pouvant peser jusqu'aà 2kg de chaque côté
Cette petite fille étonnante et drôle parle plusieurs langues qu'elle a appris avec les touristes
Entre chaque débarquement de visiteurs, les femmes tissent
Cette femme d'une autre ethnie a de très grands lobes d'oreilles
Nous quittons ce village avec une sensation assez étrange. Était ce réel ? ou ce décor est il créé pour les touristes ? Les familles semblent véritablement y vivre, même si la mise en scène est bien présente
Il est temps de remonter dans le minibus pour 4h de virages pour rejoindre Chiang Maï !
Les femmes ont aussi des anneaux aux jambes, pouvant peser jusqu'aà 2kg de chaque côté
Cette petite fille étonnante et drôle parle plusieurs langues qu'elle a appris avec les touristes
Entre chaque débarquement de visiteurs, les femmes tissent
Cette femme d'une autre ethnie a de très grands lobes d'oreilles
Nous quittons ce village avec une sensation assez étrange. Était ce réel ? ou ce décor est il créé pour les touristes ? Les familles semblent véritablement y vivre, même si la mise en scène est bien présente
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