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mercredi 24 mai 2017

Inde : Mahabalipuram

22 mai, de Delhi, nous prenons l'avion pour Chennai (ancien nom : Madras), vol de 3h.

A Chennai, nous prenons une voiture privée pour descendre à Mahabalipuram à 80 km de là.
Je crois qu'un petit coup de fatigue après deux réveils très matinaux nous a fait abdiquer assez vite quand les chauffeurs nous ont chopés à la sortie de l’aéroport. En bus, le trajet aurait été beaucoup moins cher il est vrai, mais plus long et sans clim !

Le port de Mahabalipuram était connu déjà au temps de la Grèce antique. Au VIIe siècle, du temps du règne de la dynastie Pallava, Mahabalipuram était un port important sans doute en communication avec le Srivijaya en Indonésie et le Royaume du Champa sur la péninsule indochinoise. 

C'est une escale relaxante car la vie est tranquille au bord de la mer.








Plusieurs femmes viennent nous vendre des bijoux


Tous les jours, des dessins sont fait à la poudre blanche ou colorée devant les portes.




Maha abrite un site archéologique et des temples de première importance en Inde du sud. Le site comporte un grand nombre de monuments hindouistes dédiés à Shiva, à Vishnou, mais aussi à Krishna et aux héros du Mahabaratha

La Descente du Gange est un bas-relief datant du VIIe siècle, probablement le plus grand au monde. Les sculptures qui couvrent la totalité de la surface de deux énormes rochers, soit 27 mètres de long sur 9 mètres de haut, dépeignent le cours du Gange depuis les Cieux et l'Himalaya tel que décrit dans le Panchatantra.




Des petits temples racontent la vie des dieux et des histoires locales









La boule de beurre de Krishna : un rocher de 250 tonnes posé en équilibre sur une pente.
Différentes techniques ont été essayées pour faire bouger le rocher : hommes, éléphants, machines, mais aucune n'a fonctionné.




Le tsunami, 26 décembre 2014

À Mahabalipuram, ce matin-là, la mer se retire sur presque 500 mètres avant de revenir saccager le littoral. Par rapport à d'autres villes, Mahabalipuram subit relativement peu de dégâts, et on dénombrera moins d'une dizaine de victimes. 




Le tsunami a une autre conséquence, plus heureuse : l'espace de quelques minutes, le ressac précédant le tsunami met au jour les vestiges d'une cité engloutie.
Les pêcheurs, les quelques habitants et les touristes qui avaient les yeux rivés sur la mer sont formels : ils ont tous distinctement aperçu des formations rectangulaires alignées, des murs, et ce qui semble être un temple en ruines, incrustés de coquillages et couverts de corail, le tout s'étendant sur une zone d'environ 1,5 km : une véritable cité engloutie.
Ces structures fantomatiques ne restent pas longtemps émergées et l'océan reprend bientôt possession du territoire. Plus tard, lorsque les eaux se retirent, elles emportent les sédiments et le sable qui s'y étaient accumulés durant une dizaine de siècles.

Nous nous faisons faire des vêtements sur mesure dans cette petite boutique. On passe le matin et dans l'après-midi, mes deux robes indiennes et deux chemises pour Seb sont prêtes.

Pas facile de choisir le tissu



La ville est connue pour le travail sur marbres et autres roches. Nous passons un moment avec le très sympathique Utu.







Il nous offre un thé devant sa boutique.












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